Novembre 2024

CE QUE J'APPELLE « LE DÉLIRE PSYCHOLOGIQUE » c’est la fâcheuse manie que l’on a en France, et aussi dans d’autres pays développés, de faire appel à des psychologues, psychothérapeutes, psychanalystes et autres individus du même genre pour résoudre un certain nombre de problèmes individuels de santé mentale ou pour prendre en charge, grâce à ce que l’on appelle des « cellules psychologiques », des personnes ayant vécu un événement tragique.
La première question que l’on doit se poser est : « LES PROFESSIONNELS DONT JE VIENS DE PARLER SONT-ILS DES CHARLATANS ? » et la réponse est bien sûr « O U I » puisqu’ils soignent « SANS RIEN », à la différence des psychiatres qui, grâce aux médicaments, ont un peu plus de crédibilité même s’ils ont tendance à balbutier avec leurs différentes drogues.
Puisqu’il s’agit d’une charlatanerie institutionnalisée, les psychologues font bien sûr des études pour obtenir un diplôme leur permettant d’exercer, études composées principalement de récits d'observations diverses sur les différentes dérives de l’esprit humain et sur la manière dont on peut les catégoriser. Mais concernant la thérapie à proprement parler c’et-à-dire la manière à employer pour guérir c’est très très flou car le psychologue dont le rôle est soi-disant « D’ÉCOUTER, D’OBSERVER, D’ÉVALUER ET DE CONSEILLER » ne sait pas vraiment comment s’y prendre, le fait de vouloir être utile semblant être pour lui une chose suffisante.
Bien sûr des dizaines de milliers de publications ou d’études sont là pour tenter de donner à ces « professionnels » un aspect crédible, bien sûr, à force d’y penser, quelques-uns ont presque réussi à comprendre quelques mécanismes simples de la pensée humaine mais il faut bien constater que beaucoup d’entre eux ont surtout comme obsession de répertorier quelques soi-disant succès qu’ils ont obtenus pour prouver leur utilité en oubliant bien sûr les centaines d’autres cas pour lesquels leur intervention n’a servi à rien et ce qu’il me semble important de souligner c’est qu’en faisant appel à eux l’on accepte de payer un « CHARLATAN ».
Si tout ceci restait plutôt confidentiel et si le recours à un psychologue était aussi rare par exemple que les consultations de cartomanciennes cela pourrait être tolérable mais l’on assiste depuis quelques années à une véritable promotion du métier de psychologue que l’on ose intégrer aux PLANS DE SANTÉ MENTALE et dont les mutuelles et même la Sécurité sociale remboursent désormais en partie les consultations. Bien sûr l’on constate actuellement un accroissement sensible du nombre de personnes psychiquement perturbées mais il semblerait que nos sociétés ne sachant pas quoi faire face à une telle situation aient trouvé avec la psychologie une réponse bien pratique sans avoir même essayé de savoir si celle-ci était satisfaisante. Ceci est particulièrement frappant avec la mise en place de cellules psychologiques dès qu’un drame a lieu.
Je ne veux pas dire que les psychologues sont tout le temps totalement inutiles puisqu’ils peuvent parfois un peu aider « psychologiquement » certaines personnes qui les consultent, un peu comme le faisaient les curés dans les temps anciens, en leur donnant quelques conseils, pour ceux qui acceptent de parler, mais il est évident qu’il y a tromperie et que les médias et ce que l’on pourrait appeler « le public ignorant » entretiennent cette tromperie ce qui fait que les patients pensent que la psychologie est une SCIENCE FIABLE, ce qui n’est pas le cas, et que les psychologues ont le « POUVOIR » de les guérir, ce qui n’est pas le cas non plus.
Aujourd’hui les psychologues, quand ils n’ont pas leur propre cabinet, sont désormais partout (écoles, collèges et lycées, ressources humaines en entreprise, hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, établissements et services sociaux et médicaux-sociaux, associations, établissements pénitentiaires etc.). 88 % sont des femmes et leur nombre est en nette et rapide progression puisqu’il est passé de 41.000 en 2012 à 84.000 en 2022. Face à une telle situation je propose que l’on réagisse en changeant tout d’abord le nom de « PSYCHOLOGUE », qui est trompeur puisque le public utilise le terme « P S Y » aussi bien pour désigner un psychologue qu’un psychiatre. On pourrait par exemple les appeler des « MENTALOGUES » ou des « ÉCOUTANTS ». Je suggère aussi que l’on fasse des enquêtes sur leur efficacité auprès des personnes qui les consultent et que les résultats de celles-ci soient largement diffusés même si cela a comme conséquence de totalement détruire leur crédit, la vérité étant selon moi préférable au flou actuel. Enfin je pense qu’il serait souhaitable que l’on contrôle leurs actions partout où ils sévissent comme par exemple dans les maisons de retraite où il se pourrait bien qu’ils ne se contentent pas d’« ennuyer » un peu les pensionnaires car pour avoir eu connaissance de rapports établis par des psychologues dans ce genre d’établissements, j’avais constaté par exemple que certaines personnes âgées étaient classées dans la catégorie au nom sympathique de « DÉMENTS PERTURBATEURS » et je m’étais demandé comment, une fois une telle étiquette posée, le personnel de la maison de retraite pouvait se comporter normalement avec ces personnes. Ceci pour dire que même si pour l’instant l’on est obligé de supporter la présence des psychologues un peu partout, IL FAUT ESSAYER AU PLUS VITE DE RÉDUIRE LEUR INFLUENCE ET LEUR NOMBRE en montrant ce qu’ils sont vraiment et en veillant absolument à ce qu’ils ne soient en aucune façon nuisibles, ce que l’on ne vérifie pas actuellement, car si un charlatan inoffensif peut à la rigueur être toléré il n’en est sans doute pas de même quand il s’agit d’un  CHARLATAN NUISIBLE. 

 
 
 
 
   
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