COMME VOUS LE SAVEZ nous sommes actuellement engagés dans un processus d’abandon des voitures à moteur thermique qui vont être progressivement remplacées par des voitures électriques et nous faisons ça pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en espérant que lorsque celles-ci seront moindres le réchauffement climatique finira par s’arrêter.
Mais alors que pour les voitures thermiques l’on a eu le choix pour les carburants entre différentes solutions avec, en plus de l’essence, le gazole ou le GPL, la particularité essentielle des voitures électriques est qu’elles ont toutes une batterie « solide » qu’il est obligatoire de recharger grâce à un câble relié au réseau électrique via des bornes de différentes puissances. Or il est presque certain que les bornes seront très longtemps en nombre insuffisant, par exemple en ville, et que les durées des recharges resteront beaucoup plus longues que lorsque l’on faisait le plein pour une voiture thermique même s’il existe des bornes ultra-rapides que l’on trouve surtout sur les autoroutes qui sont capables de recharger à 80 % en 15 à 20 minutes mais que certains déconseillent d’utiliser trop souvent si l’on ne veut pas voir sa batterie se dégrader prématurément. La seule alternative à la voiture électrique à batterie semble être, pour les amateurs de sensations fortes étant donné les risques possibles d’explosions malgré tous les dispositifs de sécurité mis en place, la voiture à hydrogène qui elle aussi est une voiture électrique puisqu’elle fonctionne grâce à une pile à combustible tirant son énergie de la réaction chimique entre l’oxygène et l’hydrogène et dont certains constructeurs ont commercialisé quelques modèles.
Mais il semblerait qu’une autre solution, ce que j’appelle LA VOITURE ÉLECTRIQUE À L’EAU SALÉE
ait été complètement oubliée et je précise que je n’ai aucun intérêt même lointain avec les possesseurs des brevets concernant cette technologie, solution qui consisterait à faire rouler des voitures grâce à des électrolytes liquides composés d’eau et de sels spéciaux placés dans 2 réservoirs, un réservoir étant chargé positivement, l’autre négativement, L’ÉLECTRICITÉ pour alimenter les moteurs étant produite par les échanges des ions positifs et négatifs provenant des 2 réservoirs lors d’une réaction chimique. L’avantage d’un tel système serait bien sûr une « recharge » aussi rapide que pour une voiture thermique, grâce à un système de pistolet de pompe à 2 embouts
et une grande autonomie puisque malgré une consommation élevée de liquide (environ 30 l/100 km) elle pourrait être supérieure à 1.000 kilomètres en remplissant 2 grands réservoirs de 150 à 200 litres dont le poids total une fois le plein effectué atteindrait 400 kilos et serait donc assez proche par exemple de celui des batteries des Tesla qui pèsent entre 430 et 600 kg. Même si ce n'est pas vraiment important les vitesses maximales estimées dépasseraient les 200 km/h et comme pour les voitures électriques que nous connaissons il n’y aurait pas d'émissions de gaz à effet de serre. Par contre j’ignore totalement quelle pourrait être la fiabilité d’un tel système nécessitant la circulation de l’électrolyte grâce à des pompes et des tuyauteries et quel serait le coût de fabrication des électrolytes liquides dont on pourrait faire le plein dans des stations services si cette technique venait un jour à se généraliser. Quant aux prix des véhicules de ce genre ils seraient sans doute aussi élevés que ceux des voitures électriques à batteries solides mais l’avantage d’une telle solution serait bien sûr de ne pas perdre de temps à « recharger » en s’émancipant des bornes de recharge. Même si pour les voitures électriques classiques un système d’échange a déjà été envisagé pour les batteries solides pour ainsi gagner du temps, en remplaçant sa batterie au lieu de la recharger quand elle est vide, il n’est pas du tout certain que cette solution puisse se concrétiser un jour puisque cela nécessiterait une harmonisation des batteries des voitures électriques de toutes les marques avec qui plus est l’obligation de les rendre facilement accessibles, la voiture électrique à l’eau salée semblant être une bien meilleure solution puisqu'elle ne nécessiterait que des pleins d’électrolytes liquides que l'on pourrait effectuer rapidement de temps en temps.
Je pense donc que de la même manière que quelques modèles de voitures à hydrogène existent déjà, les constructeurs, qui, il faut le rappeler, dépensent des milliards pour tenter de créer des voitures autonomes alors que, c’est une certitude, celles-ci seront rejetées par le public dès qu’elles auront été jugées comme étant responsables de trop d’accidents, ces constructeurs devraient essayer de produire aussi des modèles de voitures électriques à électrolytes liquides, en participant à l’amélioration du système, car cette solution pourrait être utilisée parallèlement à celle des voitures électriques classiques et même la concurrencer si certains usagers la trouvaient plus pratique et ce d’autant plus que, contrairement à la voiture à hydrogène, la voiture à électrolytes liquides ne semble présenter absolument aucun danger. Mais même si elle s’avérait être techniquement intéressante encore faudrait-il que cette voiture électrique particulière ne bouleverse pas les plans déjà élaborés et que, même si sa préoccupation principale n’est pas forcément de simplifier la vie des utilisateurs, l’industrie automobile estime que cela pourrait peut-être booster les ventes de voitures électriques.
Donc seul l’avenir dira si cette VOITURE finira par exister un jour ou si cette technologie sombrera pour toujours (?) dans l’oubli.