|
Vous avez peut-être parié, gagné ou perdu, à l’occasion de la Coupe du monde de football qui vient enfin de s’achever ou vous êtes peut-être allergique au sport et aux paris sportifs mais permettez-moi, en quelques lignes, de vous dire ce que je pense de ces paris sportifs. Tout d’abord qu’ils n’ont été autorisés qu’en 2010, qu’ils sont soi-disant régulés par l'ANJ (Autorité nationale des jeux) et que pour une mise de 100 € l’État prélève 5,70 € d’impôts, la Sécurité sociale 1,80 € et le Centre national pour le développement du sport également 1,80 €, ce qui fait au total 9,60 % de la mise. Je ne vous énumérerai pas toutes les possibilités existant pour parier sur les plateformes de paris sportifs (bookmakers) car elles sont nombreuses, par exemple pour le football outre le fait de parier sur la victoire d’une des 2 équipes, on peut le faire sur le total de buts, sur les buteurs, sur le score exact etc., mais ce qu’il faut retenir c’est que les cotes sont souvent faibles (moins de 2 à maximum 7 ou 8) donc les gains limités si bien qu’il faut souvent miser quelques centaines d’euros pour espérer gagner (quand on gagne) quelques milliers d’euros ce qui fait que l’on ne devient pas millionnaire grâce aux paris sportifs. Les gains (donc les mises) sont aussi limités par les sites de paris sportifs, par exemple à 150.000 euros par pari pour « Parions Sport » de la FDJ. Le scandale quant à lui consiste à être obligé de miser plusieurs centaines d’euros pour gagner un peu, par exemple pour le match France Maroc du mardi 13 décembre une mise de 500 euros pour la victoire de la France n’a rapporté que 275 euros (775 - 500) et aurait rapporté 3000 euros (3500 - 500) si le Maroc l’avait emporté. Quelqu’un qui parie 500 euros mise autant en un seul jour et pour un seul match qu’une personne jouant un Loto simple une fois par semaine pendant plus de 4 ans. Évidemment étant données toutes les possibilités même celle de pouvoir parier sur la victoire des 2 équipes l’on gagne souvent mais il arrive aussi que l’on perde et quand c’est le cas on perd, si on les a misés, quelques centaines d’euros. Dans ces conditions la politique de prévention contre les dangers des jeux (pertes d’argent, conflits familiaux, addiction) qui existait bien avant l’autorisation des paris sportifs n’a plus aucun sens.
| |