2022 – Semaine 13

Manque d'énergie, que faire ?

 


Bien sûr si les prix de l'énergie, en particulier ceux de des carburants ou du gaz, devaient baisser prochainement et durablement ce qui va suivre ne signifierait plus rien mais comme il y a de fortes chances que même si les troupes russes se retiraient et rendaient sa liberté à l’Ukraine les sanctions contre la Russie continuent, ne serait-ce que parce que ce pays a dépassé les limites de l’acceptable et que cela risque de recommencer, il y a de grandes probabilités que les prix de l’énergie restent élevés pendant des mois sinon des années.
Concernant nos humbles vies d’habitants de pays non envahi, les carburants servent principalement à nous déplacer et le gaz à nous chauffer.
Pour les carburants il est à noter que les prix élevés vont être entretenus par la volonté de boycott du pétrole russe par l’Europe et ceci malgré la baisse qui est intervenue ces derniers jours et même s’il n’y a pas, pour l’instant, de réelle tension sur les approvisionnements.
Face à cette situation, mis à part le covoiturage ou les « conseils » comme celui de rouler moins vite pour consommer moins, on peut bien sûr décider d'acheter une voiture électrique, même si les recharges, pour les citadins, ne sont guère pratiques ou bien passer à l’éthanol grâce à l’installation d’un boîtier mais, concernant ce carburant, outre le fait que quelqu’un pourrait décider un jour de le taxer davantage, il est à noter qu’il n’est pas très vertueux, étant données les cultures nécessaires à sa production et il paraît même que sa généralisation entraînerait de graves problèmes environnementaux.
De toute façon qu’il s’agisse de la pose d’un boîtier ou surtout de l’achat d’une nouvelle voiture, il n’est pas certain qu'avant très longtemps l’on dépense moins que si l’on avait continué à payer son carburant au prix fort et ceci d’autant plus que l’aide de l’État de 15 à 18 centimes, qui durera 4 mois (on ne sait pas pour la suite), permettra de diminuer un peu le prix du litre même si, bien sûr, de nouvelles augmentations seront toujours possibles quand la mesure aura pris fin.
Ceci pour les carburants. Pour le gaz là c’est un peu différent car l’on peut éventuellement décider de ne pas se chauffer. En effet en s’équipant par exemple de vestes d'intérieur doublées, de tee-shirts thermiques (de ski), de pantalons de survêtement chauds et de chaussettes grand froid, l’on peut la plupart du temps supporter, sans trop de dommages, des températures dans son logement disons au moins égales à 12, 13 degrés. Il existe bien sûr d'autres solutions moins radicales mais, comme le fuel et le gaz vont être interdits et trop chers, que faire du moins pour les nouvelles installations ? Faire installer des panneaux solaires sur son toit pour produire son électricité ou chauffer son eau mais il faut avoir une maison, ou des chaudières à bois (biomasse) mais il faut avoir une maison et passer son temps à remettre du bois si l’alimentation n’est pas automatique (avec des granulés) ou bien avoir recours, et il semblerait que ce soit LA solution pour tous les logements, à la célèbre pompe à chaleur qui prélève une partie des calories à l'extérieur, dans l’air, le sol ou un point d’eau. Des aides de l’État existent mais, sans parler des difficultés éventuelles pour les toucher et du coût exorbitant des pompes à chaleur et de leur installation, il semblerait que lorsque l’on ne choisit pas les modèles les plus chers l’eau chaude ne soit pas comprise et qu’il faille donc ajouter un chauffe-eau électrique et pire que la température obtenue ne soit pas souvent suffisante, si l’on vit dans une maison (15, 16°), ce qui nécessite d’avoir recours à des radiateurs électriques d’appoint. Autre défaut des pompes à chaleur : elles consommeraient environ la moitié en électricité de ce qui est nécessaire pour chauffer en « tout-électrique » un logement de la même superficie ce qui représente tout de même beaucoup de kilowatts.
En espérant donc que le prix de l’électricité ne se mettra pas lui aussi un jour à flamber comme ceux des carburants et du gaz, par exemple à cause d’une capacité de production défaillante, car alors ce serait assurément «  la fin des haricots ».

 
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